Le crépuscule des dieux ou l’émergence du christianisme en Gaule du Nord
Du 13 juin 2003 au 22 septembre 2003
Prix : 9 €
Résumé :
Dès les premières organisations sociales connues, les hommes ont développé des formes de spiritualité. Elles sont fondamentales à l’équilibre humain. Elles calment leurs interrogations, sur les formes de vie, ses origines et ses fins. Fiat lux. Les auteurs grecs proposent une certaine philosophie du monde. Rome intègre ces conceptions et les adapte à sa culture propre. Elle est coutumière du syncrétisme, nécessaire condition à la bonne intégration des populations soumises : cultes orientaux, croyances germaniques sont acceptées si les peuples adhèrent en premier lieu aux rites romains.
Car, dans l’Empire romain, la religion n’est pas une affaire privée. Les cultes collectifs voués à un véritable panthéon de dieux permettent à l’Etat romain d’assurer son hégémonie. Cette démarche participe à la cohérence et à la stabilité de cette mosaïque de peuples qui constitue son Empire.
Mais l’émergence du christianisme introduit un nouveau monde de valeurs dans lequel l’individu est mis en avant et se reconnaît autrement. L’Empire se fissure. En 312, l’empereur se convertit et donne à l’Eglise chrétienne une position officielle.
Le crépuscule des dieux romains est annoncé ; on parle de « Bas-Empire ». Il entraîne avec lui des recompositions, l’impulsion vers de nouvelles périodes de l’Histoire. Les collections archéologiques révèlent ici les premiers signes de cette transformation fondamentale de la société gallo-romaine qui l’entraîne inexorablement vers le haut-moyen-âge.
C’est cette période charnière, dont nous sommes encore les héritiers, que le musée/site archéologique départemental évoque à travers une exposition et ce nouveau titre de la collection « Id’Antique ».